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5 conseils pour lancer sa boîte chrétienne

Interrogé au micro du podcast Communicants Chrétiens pour parler de son parcours et de son expérience en tant que Chief Operating Officer, Pierre Macquère a identifié 5 clés pour se lancer dans l’entreprenariat façon chrétien

1- Avant tout te poser la question : ce que je propose répond-il à un besoin ? Si tu penses avoir une idée géniale mais que ton projet n’intéresse personne ça va faire un flop.

2 – Étudier le marché pour savoir si ton projet peut se concrétiser, savoir à qui tu t’adresses, évaluer la taille de ta cible. Pour cibler ton marché, il faut que tu en parles autour de toi pour avoir des retours, cerner les attentes et ainsi façonner ton idée et ton intuition pour qu’elle devienne un projet entrepreneurial. Croire qu’en parler c’est prendre le risque de se faire piquer son idée est une erreur.

3- T’y investir pleinement. Si tu es déjà en poste, profite d’avoir une situation stable pour avancer dans ton projet, le faire maturer avant de tout lâcher pour rien. Car c’est compliqué de se lancer. Une fois que tu es sûr, tu dois y aller à fonds car lancer une entreprise demande beaucoup de compétences à acquérir en communication, fiscalité, design, développement, stratégie, … C’est important pour la crédibilité que tu vas avoir vis-à-vis du monde extérieur et des investisseurs. Pourquoi des personnes extérieures au projet prendraient-elles le risque de s’y investir si l’entrepreneur n’est pas lui-même investi à 100% ? 

4- Obtenir des financements et des subventions assez tôt. Certains organismes comme la BPI et la FrenchTech subventionnent les jeunes entreprises. Même si l’argent ne sera pas dépensé tout de suite, il importe de constituer une trésorerie, car c’est le nerf de la guerre.

5- Se confronter au marché et lancer rapidement un MVP, minimum viable product, c’est le produit ou l’application dans sa version minimale qui peut déjà être lancée. C’est une erreur de croire qu’il faut lancer un produit finalisé et parfait : d’une part ça va prendre beaucoup de temps et on risque de s’essouffler, de se fatiguer et d’autre part si ça ne correspond pas au marché, s’il n’y a pas le product market, tu auras perdu tout le budget et tu n’auras plus qu’à fermer la boîte. Le MVP et les retours utilisateurs permettent d’itérer le projet et de t’améliorer jusqu’au produit final. Bill Gates disait que c’est avec les utilisateurs mécontents qu’on apprend le plus. Il faut donc travailler cette version basique et fonctionnelle avant de travailler le produit fini.

« Si je ne prends pas le risque, personne le prendra »

« Si tu n’es pas obsédé par ton projet, personne ne va l’être »

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